La relation de Tareeq avec la Fondation Aga Khan Canada a commencé lorsqu’il était en première année et qu’il s’est inscrit pour faire partie d’une équipe scolaire. Depuis, il a été collecteur de fonds, mentor et ambassadeur.
« La Marche des partenaires mondiaux me permet d’exprimer les valeurs de ma famille : penser aux autres, travailler pour l’égalité, investir du temps dans l’amélioration de la qualité de vie de tous, et donner un coup de main, quel que soit le défi », affirme-t-il.
Au cours de ses 13 ans de participation à la Marche, Tareeq a dirigé des écoles scolaires sept fois. Il a également été mentor pour d’autres capitaines d’équipes scolaires et a même été porte-parole de la Marche devant l’équipe exécutive de Vancity, une importante coopérative de crédit en Colombie-Britannique. Tamara Vrooman, directrice générale de Vancity, n’avait jamais entendu parler de la Marche des partenaires mondiaux, et a été touchée par la présentation de Tareeq. Plusieurs années plus tard, elle demeure une supportrice active de la Fondation Aga Khan Canada et une membre du conseil d’administration canadien.
La Marche donne également à Tareeq l’occasion de rencontrer de nombreuses personnes. « Je me suis fait beaucoup d’amis et j’ai développé des liens profonds avec des gens qui partagent ma préoccupation et ma passion pour l’entraide », affirme-t-il.
Il y a quelques années, Tareeq a eu la chance d’aller en Afrique de l’Est avec ses parents et de visiter certains des programmes soutenus par la Marche. Sa rencontre avec des membres d’un conseil d’élèves dans une école gouvernementale à Kwale, au Kenya, l’a particulièrement marqué. « Il y avait tellement de respect entre eux. Ils étaient engagés, ils exprimaient leurs opinions avec aisance, et ils remettaient les miennes en question. »
Inspiré, Tareeq a organisé un symposium sur la pauvreté dans son école. « J’ai été inspiré par le niveau d’intérêt et d’engagement des participants », déclare-t-il. Les participants ont eu l’occasion d’entendre toute une gamme de présentateurs parler de la complexité de la pauvreté et des façons dont les élèves peuvent faire une différence.
Tareeq est rempli d’espoir pour l’avenir. Tandis qu’il se prépare pour l’université dans les prochains mois, il réfléchit à ce que les jeunes comme lui peuvent faire pour s’impliquer. Ses conversations avec les élèves de Kwale continuent de l’habiter tous les jours. « Il y a tant de choses que les élèves peuvent partager entre eux », dit-il.