Peu importe le lieu de notre naissance, nous méritons tous d’être en santé. La Dre Alyssa Shariff, qui en est à sa deuxième année de bénévolat pour la Marche des partenaires mondiaux de Regina, en a fait sa devise de vie. Aujourd’hui, elle est spécialisée en médecine interne générale pour l’Autorité sanitaire de la Saskatchewan.
Durant ses études de médecine, Alyssa a poursuivi son intérêt pour la médecine obstétricale. Aujourd’hui, elle partage son temps entre l’enseignement et la pratique dans ce domaine. Pour elle, les patients dans ce domaine présentent les cas les plus complexes, mais les plus intéressants. En tant que bénévole pour la Marche, Alyssa appuie également la santé maternelle à l’étranger.
Dans bon nombre de pays en développement, les femmes, les adolescentes et les jeunes enfants sont souvent traités injustement par les systèmes de santé. Ces écarts sont aggravés par les inégalités entre les sexes et par d’autres obstacles sociaux qui empêchent des millions de personnes d’obtenir des soins de qualité en temps opportun.
« J’ai eu de la chance, parce qu’on m’a toujours encouragée et appuyée, et je n’ai jamais subi de discrimination en raison de mon sexe, déclare Alyssa. On m’a encouragée à continuer mes études en science et à faire une demande en médecine. Nous méritons tous d’avoir l’occasion de poursuivre nos passions et nos intérêts dans nos études, mais aussi dans la vie en général. »
Les parents d’Alyssa ont grandi en Tanzanie et ont étudié dans des écoles du Réseau Aga Khan de développement (le Réseau). Son frère est né à l’hôpital Aga Khan de Dar es-Salaam. « Je veux pouvoir aider autrui à avoir ces mêmes opportunités », explique Alyssa. Le bénévolat a été pour elle une excellente façon d’appuyer des initiatives du Réseau qui ont bénéficié à plusieurs membres de sa famille.
Si Alyssa est devenue bénévole pour la Marche de Regina, c’est en raison de son père, lui-même bénévole : « Au cours des années, mon père s’est engagé de plus en plus avec la Marche. Il donne de plus en plus de temps à mesure qu’il vieillit, ce qui m’a fait réaliser qu’on peut toujours trouver le temps et l’énergie de s’impliquer. »
