Comment l’appel du bénévolat a changé une vie

Près de dix ans après avoir reçu un diagnostic d’arthrite psoriasique, Karen Schilling a bénéficié d’une opportunité qui a profondément changé sa vie. Il s’agissait d’une invitation de la part de sa meilleure amie, Farzane Jamal, à faire du bénévolat pour le Golf des partenaires mondiaux.

À l’époque, Karen luttait depuis un certain temps contre les symptômes de sa maladie : « J’étais pratiquement confinée à domicile, et mes déplacements se limitaient à me rendre du divan à la chaise. Je fonctionnais à peine. »

Mais elle savait que son amie Farzana comptait sur elle, et elle a accepté l’invitation. « J’avais commencé à prendre un nouveau médicament, et ma condition s’améliorait tranquillement, donc je me sentais capable de l’aider au moins un peu », explique Karen.

Les premiers jours de bénévolat pour le Golf à Toronto ont été longs et mouvementés. « La soirée commençait à 18 h et finissait à 23 h, puis on devait se lever le lendemain à 6 h, et on en avait encore jusqu’à 22 h, dit-elle. C’était difficile, mais j’ai adoré chaque instant. C’était vraiment super! »

Au début, Karen était intimidée par le calibre des bénévoles avec qui elle travaillait. Mais ces insécurités se sont rapidement estompées. « Ils étaient tous tellement bienveillants et accueillants, se rappelle-t-elle. Je me suis sentie choyée, valorisée, respectée par ce groupe de personnes que j’admirais. »

Et c’est cette entraide entre amis qui a poussé Karen à s’investir davantage dans son périple personnel de guérison. « J’ai commencé à me sentir mieux après ce jour-là, ce qui m’a permis de me préparer pour les énormes changements que j’avais à faire pour retrouver la santé. Et pour la première fois de ma vie, je suis bien! »

Non seulement la santé de Karen s’est-elle améliorée au cours de son expérience de bénévolat, mais son engagement envers l’amélioration de la vie d’autrui s’est également renforcé. « Je sais que lorsqu’on donne des moyens à une femme, on donne des moyens à une collectivité au complet. J’ai toujours eu pour mission d’aider les personnes qui souffrent ou qui ne sont pas en mesure de s’aider elles-mêmes. Mon souhait est simplement de m’occuper des gens – c’est mon but dans la vie. »

L’histoire de Karen est une merveilleuse histoire de transformation, mais en fin de compte, c’est une histoire de gratitude. « J’ai reçu de nombreuses bénédictions grâce à mon travail bénévole. En fait, elles sont si nombreuses que je n’arrive pas à les compter », dit-elle.