Des sages-femmes sur les premières lignes au Canada et en Tanzanie : La Série de séminaires universitaires 2018

Quatre-vingt-dix-neuf pour cent des décès maternels surviennent dans les pays en développement, et chaque année, plus d’un million d’enfants meurent le jour de leur naissance, dans la plupart des cas de causes évitables. Les complications sont courantes au cours des dernières étapes de la grossesse, lors de l’accouchement et dans les premières heures suivant la naissance.

Malgré ces sombres statistiques, il y a de la lumière à l’horizon. Selon un rapport de 2014 préparé par le Fonds des Nations Unies pour la population, la mort est évitable dans quatre cas sur cinq, avec l’aide appropriée d’un(e) professionnel(le) compétent(e).

Les sages-femmes travaillent aux premières lignes en vue d’offrir des soins cruciaux axés sur le patient aux femmes et à leurs familles durant l’accouchement ainsi qu’un soutien aux familles au cours de la grossesse et après la naissance. Mais les sages-femmes font souvent face à des défis, dont des occasions de formation professionnelle limitées et un manque de reconnaissance de leurs rôles au sein de la communauté.

Ce mois, notre Série de séminaires universitaires traversera le Canada avec Loveluck Mwasha, une sage-femme et chargée de cours à l’École des sciences infirmières et de la profession de sage-femme à l’Université Aga Khan (UAK) en Tanzanie. Elle s’est également vu décerner le prestigieux « Midwife for Life Award » (prix sage-femme pour la vie) en 2017.

Loveluck, qui a pratiqué la profession de sage-femme pendant 30 ans, est une porte-parole déterminée pour la profession, pour l’amélioration des conditions de travail des sages-femmes et pour le renforcement de la santé des mères et des nouveau-nés en Tanzanie.

Elle a également agi en tant que « mentore et représentante inébranlable » pour les sages-femmes par le biais de son engagement à titre d’administratrice du Tanzania Nursing and Midwifery Council (Conseil des soins infirmiers et de la profession de sage-femme en Tanzanie) et de son travail à l’Hôpital Aga Khan et à l’École des sciences infirmières et de la profession de sage-femme à l’UAK.

« Mon travail est une occasion de revendiquer un meilleur soutien et de meilleures formations pour les sages-femmes », affirme Loveluck. « Nous travaillons avec des intervenants afin de les aider à apprécier le rôle que jouent les sages-femmes pour appuyer la santé reproductive des femmes. »

Inscrivez-vous à la Série de séminaires universitaires 2018 afin d’entendre Loveluck et d’autres conférenciers dans une ville près de chez vous.

Loveluck sera accompagnée de Wendy Wood et Alix Bacon, deux sages-femmes canadiennes qui ont eu la chance de travailler avec des sages-femmes dans des pays en développement en vue de renforcer les pratiques et d’apprendre les unes des autres.

Pour plus de détails :

  • Cliquez ici pour lire l’entrée de blogue de Loveluck dans le Healthy Newborn Network.
  • Cliquez ici pour lire le communiqué de presse de l’Université Aga Khan sur le « Midwife for Life Award » (prix sage-femme pour la vie).
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