C’est avec une grande tristesse que nous annonçons aujourd’hui le décès du directeur général fondateur de la Fondation Aga Khan Canada, Nazeer Aziz Ladhani. Monsieur Ladhani est décédé soudainement à Nairobi, au Kenya, le 19 février 2020.

Sous sa gouverne, la Fondation est passée d’un tout petit groupe né à Vancouver pour devenir un des principaux organismes de développement du Canada et un partenaire de confiance du gouvernement du Canada, d’autres établissements de la société civile, d’universités, du secteur privé et de dizaines de milliers de donateurs et bénévoles canadiens.

En apprenant la nouvelle, son successeur, Khalil Z. Shariff, avait ceci à dire : « Il avait de grandes idées pour la Fondation, mais aussi pour le Canada. Nazeer était persuadé que le Canada avait des dons uniques à offrir et pouvait avoir un impact disproportionné sur le soulagement de la pauvreté et sur l’amélioration de la qualité de vie de certaines des populations les plus vulnérables du monde. »

Monsieur Ladhani a également joué un rôle directeur dans le renforcement de la présence institutionnelle et les partenariats du Réseau Aga Khan de développement au Canada, y compris par la création de la Délégation de l’imamat ismaili et du Centre mondial du pluralisme.

Après la fin de son mandat avec la Fondation, monsieur Ladhani a continué de contribuer de façon significative au Réseau Aga Khan de développement. Il a ainsi versé son talent stratégique, son ingénuité, ses capacités de réseautage hors du commun et sa candeur toute naturelle dans ses différents postes avec l’Université d’Asie centrale et plus récemment, avec l’Université Aga Khan.

Monsieur Ladhani a servi d’exemple pour ses collègues et ses homologues, mais il était également un mentor généreux, un conseiller de confiance, et un ami. Il nous manque énormément, mais son travail et sa mémoire survivent dans les institutions et les personnes qu’il a touchées un peu partout dans le monde.

Pour plus de détails sur sa vie et ses réalisations, lisez ce profil rédigé par Ian Smillie et publié dans The Globe and Mail.