Où que nous soyons dans le monde, notre avenir collectif et nous concerne tous, surtout les jeunes.
En juillet, les jeunes stagiaires de notre cohorte 2023-2024 partiront pour leurs stages à l’étranger. Cette année marque le 35e anniversaire du Programme de stages pour jeunes en développement international, et c’est pourquoi la Fondation a organisé en juin l’événement « Génération impact : De jeunes Canadiens et Canadiennes qui font une différence », pour marquer cette étape importante.
Le Programme de stages, qui reçoit un soutien financier du Canada, offre à de jeunes leaders canadiens des occasions extraordinaires de donner un coup de pouce international à leur carrière.
L’événement de juin a réuni les membres de la cohorte 2023-2024, qui sont sur le point de partir à l’étranger, et d’anciens stagiaires, qui ont partagé leurs expériences de travail sur le terrain dans certains des environnements les plus difficiles du monde.
Un de ces anciens stagiaires, Sean Dillon, est revenu récemment de son stage à Bichkek, en République kirghize. Il a travaillé avec Accelerate Prosperity, une organisation membre du Réseau Aga Khan de développement (AKDN), qui fournit une expertise technique, des solutions de financement et des connexions avec le marché aux petites entreprises et aux entreprises en croissance en Asie centrale et du Sud.
Les stagiaires envoient souvent des dépêches du terrain qui donnent des aperçus de première main de leurs expériences et de leurs réflexions à l’étranger. Dans le cadre de cet événement, Sean a offert quelques réflexions sur son expérience en tant que stagiaire.
« Avant mon stage, je travaillais comme responsable de l’analyse des données et de la recherche au siège social de Rogers, a déclaré Sean. J’ai envoyé ma candidature au Programme, car je cherchais depuis longtemps une occasion de mettre à profit mes compétences professionnelles à l’étranger. »
Sean a parlé d’un événement auquel il a assisté à Bichkek. De jeunes entrepreneurs sont venus présenter leurs modèles d’entreprise à des professionnels de l’investissement de toute l’Asie centrale, en vue d’obtenir un financement à taux d’intérêt faible ou nul de la part d’Accelerate Prosperity.
« En discutant avec ces jeunes entrepreneurs, j’ai été renversé par leur perspicacité. Ils savaient cerner les lacunes en matière de services dans leurs communautés et leurs secteurs d’activité et ils savaient mettre leurs talents au service de la création de solutions entrepreneuriales, a expliqué Sean. Cela a redéfini ma conception de la relation entre les entreprises et le changement social positif.
Sean a parlé de Khurshed, une entreprise qui a créé une application pour téléphones intelligents qui permet aux étudiants ruraux du Tadjikistan d’accéder à des contenus éducatifs à la demande pour passer des examens normalisés. Il a également parlé de Dina, une entreprise qui aspire à créer le premier service de diffusion en continu de contenu vidéo en langue kirghize afin d’offrir aux médias produits dans ce pays une plateforme leur permettant de concurrencer des services comme Netflix.
« Je repars avec des leçons inspirantes que j’ai apprises auprès des entrepreneurs d’Accelerate Prosperity. »
Depuis son expérience de stage, Sean travaille comme consultant MERL sur les composantes d’avancement de l’égalité entre les genres par la société civile (AGECS) des programmes Fondations pour l’éducation et l’autonomisation (F4EE) et Fondations pour la santé et l’autonomisation (F4HE). Concrètement, il appuie les capacités techniques des organisations locales de la société civile et du personnel de terrain dans dix pays d’Asie centrale, d’Asie du Sud et d’Afrique de l’Est.
« Pour moi, le stage a été une occasion extraordinaire de développement personnel et professionnel, et je me sens prêt à faire une contribution importante dans le domaine du développement international. »