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Conversation avec David Beasley, directeur général du Programme alimentaire mondial
décembre 12, 2018 @ 10:15 - 11:45 EST
À l’échelle mondiale, le conflit est l’une des principales causes de l’insécurité alimentaire et de la faim. Il oblige des millions de personnes à abandonner leurs terres, leurs domiciles et leurs emplois, et entraîne même des risques de famine. Aujourd’hui, les personnes qui vivent dans des zones touchées par le conflit représentent jusqu’à 60 % des 821 millions de gens qui souffrent de faim chronique dans le monde. Ces personnes sont deux fois plus susceptibles d’être sous-alimentées que celles qui vivent dans des pays en paix.
Joignez-vous à une conversation avec David Beasley, directeur général du Programme alimentaire mondial (PAM), et Alex Bugailiskis, ambassadeur du Canada en Italie et représentant permanent aux organismes basés à Rome, afin de discuter d’interventions efficaces qui abordent les problèmes de la faim et du conflit.
David Beasley prendra appui sur ses récentes conversations avec des femmes et des filles dans le Sahel, au Bangladesh, en Syrie et au Yémen.
Cette discussion informelle sera facilitée par: Susan Ormiston, correspondante principale de la CBC.
Les portes ouvriront à 9 h 45.
Allocution d’ouverture et discussion : 10 h 15 – 11 h 45
Des rafraîchissements légers seront servis avant l’événement.
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biographies des conférenciers:
David M. Beasley, Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM):
À son poste de Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), David Beasley poursuit l’œuvre de sa vie en transcendant les clivages politiques, religieux et ethniques pour défendre les causes du développement économique et de l’éducation. Au PAM, M. Beasley met à profit ses quatre décennies d’expérience de dirigeant et de communicateur pour donner un nouvel élan à la mobilisation de fonds et à la sensibilisation du grand public concernant la lutte menée contre la faim dans le monde entier. Il est plus essentiel que jamais de mener ce combat car la faim progresse à la faveur de la persistance des conflits et des effets des changements climatiques. Sous la houlette de M. Beasley, le PAM a aidé quatre pays à éviter la famine en 2017. En outre, M. Beasley s’efforce d’attirer l’attention sur les activités du PAM autres que l’assistance alimentaire d’urgence et d’en améliorer la visibilité, en faisant valoir que le développement à long terme peut être porteur de paix et de stabilité dans les régions en proie à des troubles. Avant son arrivée au PAM en avril 2017, M. Beasley a passé dix ans à travailler avec des personnalités influentes et des gestionnaires de programmes sur le terrain dans plus d’une centaine de pays, afin de mettre en œuvre des projets destinés à favoriser la paix, la réconciliation et le progrès économique. À cette époque, il voyageait dans une trentaine de pays par an, pour organiser ou conduire des conférences et des missions ou y participer, notamment au Kosovo, au Soudan du Sud, au Soudan, en Tunisie et au Yémen. Ses activités lui ont permis de forger d’étroites relations avec les dirigeants de nombreuses nations. Lors de son mandat de gouverneur de la Caroline du Sud (États-Unis d’Amérique), qu’il a exercé de 1995 à 1999, M. Beasley a dirigé l’État pendant des années de transformation économique, contribuant à restructurer l’économie locale pour créer un marché florissant, diversifié et solide avec, pour résultats, un taux de chômage parmi les plus faibles du pays et un accroissement spectaculaire des investissements du secteur privé. M. Beasley a été le premier gouverneur de la Caroline du Sud à demander que le drapeau confédéré soit retiré du bâtiment du Capitole de l’État, une prise de position qui lui a d’ailleurs valu le prix “John F. Kennedy Profile in Courage Award”. Titulaire d’une licence de l’Université de Clemson et d’un diplôme de droit (Juris Doctor) de l’Université de Caroline du Sud, il a enseigné à la Kennedy School of Government de l’Université de Harvard. Il a obtenu son premier mandat électif à l’âge de 21 ans, en qualité de membre de la Chambre des représentants de Caroline du Sud. Marié à Mary Wood, née Payne, il a quatre enfants.
Alexandra Bugailiskis, ambassadeur auprès de la République italienne et représentante permanente auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, du Programme alimentaire mondial et du Fonds international de développement agricole
En aout 2017, Alexandra Bugailiskis a été nommée ambassadeur auprès de la République italienne, de même que représentante permanente auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, du Programme alimentaire mondial et du Fonds international de développement agricole, avec accréditation simultanée en qualité d’ambassadeur auprès de la République de Saint-Marin, de la République de Malte et de la République d’Albanie.
Au cours de sa dernière affectation à Affaires mondiales Canada, Alexandra Bugailiskis était sous-ministre adjointe du Secteur de l’Europe, du Moyen-Orient et du Maghreb, où elle s’est occupée étroitement de l’établissement de 40 000 réfugiés syriens au Canada et où elle a été l’auteur d’une stratégie triennale de 1,6 milliard de dollars pour l’Iraq et la Syrie. Simultanément, elle poursuivait également son rôle de négociatrice en chef pour l’Accord-cadre politique entre le Canada et l’UE, signé en octobre 2016 et mis en œuvre provisoirement le 1er avril 2017.
D’octobre 2013 à octobre 2015, Mme Bugailiskis a été ambassadeur du Canada auprès de la République de Pologne et a reçu en première visite officielle le Gouverneur Général de Canada ainsi le Premier ministre en l’occasion de deux visites.
En 2007, elle a été nommée coordonnatrice générale de la stratégie des Amériques et sous-ministre adjointe pour l’Amérique latine et les Antilles de 2007 à 2010. Elle a été ambassadeur du Canada auprès de la République de Cuba de 2003 à 2007 et ambassadeur auprès de la République arabe syrienne et haut-commissaire à Chypre de 1997 à 2000.
Mme Bugailiskis a une vaste expérience en Amérique centrale et latine. Elle a été directrice générale de la Direction de l’Amérique latine et directrice de la Direction des Affaires avec l’Amérique centrale et les Antilles. Elle a été affectée à Guatemala et au Salvador où elle a travaillé à l’appui de la contribution du Canada au processus de paix mené par les Nations Unies. Elle a aussi occupé des fonctions en Afrique de l’Ouest (Ghana) et à la Division des Nations Unies durant le mandat du Canada au sein du Conseil de sécurité de 1989 à 1991.
Mme Bugailiskis a reçu plusieurs distinctions, notamment le Prix d’excellence de la fonction publique pour sa contribution au rétablissement des refugiés syriens, une mention du greffier du Conseil privé pour son travail accompli à la suite de séisme en Haïti (2010), un prix du mérite du Ministre des Affaires Étrangères pour sa contribution au Sommet des Amériques (2001) et elle fut le premier récipiendaire du Prix des agents du Service extérieur canadien (1990) pour son travail sur l’indépendance namibienne.
En 2010-2011, Mme Bugailiskis a aussi agi à titre de coordonnatrice exécutive du Groupe de travail pour la promotion des occasions d’affaires à la réunion annuelle de la Banque interaméricaine de développement à Calgary, Alberta, tout en étant agrégée supérieure émérite à la Norman Paterson School of International Affairs (NPSIA). Pendant son mandat à la NPSIA elle a coédité l’édition 2012 de l’ouvrage Canada Among Nations, intitulée Canada et Mexique: Un agenda inachevé.
Madame Bugailiskis possède une maîtrise de la Norman Paterson School of International Affairs de l’Université Carleton. Elle est mariée au lieutenant-colonel (retraité) Alexander Fieglar et ils ont deux enfants, Henry et Angelica.
Susan Ormiston, correspondante principale du réseau CBC pour la télévision, la radio et le Web
Susan Ormiston a réalisé des reportages dans 25 pays et zones de conflit, notamment l’Afghanistan, l’Égypte, la Libye, l’Ukraine, le Liban, la Syrie et Israël.
Elle a couvert des désastres naturels et industriels survenus en Haïti, au Bangladesh et aux Philippines. Elle a traité abondamment de Nelson Mandela, en particulier au moment de son élection à titre de président de l’Afrique du Sud en 1994, et de son décès près de 20 ans plus tard.
En qualité de correspondante à Londres, elle a couvert la crise de la dette européenne, un mariage royal et la naissance d’un bébé, ainsi que les révolutions en Libye, en Égypte et en Syrie. Elle a réalisé des reportages sur des événements sportifs d’envergure internationale tels que les Jeux olympiques de Londres et la Coupe du Monde au Brésil.
Lauréate de nombreux prix journalistiques, elle a reçu trois Gemini, dont celui réservé au « meilleur reportage » pour son travail en Afghanistan, et celui du « meilleur contenu Web » pour son émission spéciale sur les élections canadiennes intitulée « Ormiston Online ». En 2011 elle s’est vu décerner un prix de l’Association de la Presse Étrangère à Londres.
Mme Ormiston a interviewé un large éventail de personnalités publiques, dont le président des États-Unis Bill Clinton, l’ancienne gouverneure générale Michaëlle Jean, le général de l’armée américaine Stanley McChrystal, la directrice générale du FMI Christine Lagarde, ainsi que les artistes de la scène musicale Céline Dion, Shania Twain et Sting.
Souvent invitée en qualité d’animatrice par le réseau CBC News et dans le cadre d’émissions de la CBC (entre autres The National, The Current et As It Happens) elle a également signé des reportages diffusés par le réseau au cours de ses émissions The Fifth Estate et Marketplace.
Alors qu’elle travaillait pour CTV, Susan agissait également à titre de correspondante et d’animatrice pour W-Five.
