Célébration de l’égalité entre les genres à l’atelier mondial d’apprentissage de la Fondation Aga Khan

Tenu sur cinq jours en février 2024, l’atelier d’apprentissage mondial de la Fondation Aga Khan a réuni plus de 140 militantes des droits des femmes, défenseurs de l’égalité entre les genres et leaders de la société civile d’Afghanistan, du Canada, d’Égypte, d’Inde, du Kenya, de la République kirghize, de Madagascar, du Mozambique, du Pakistan, du Portugal, du Tadjikistan, de Tanzanie et d’Ouganda.

Cet événement, qui a eu lieu à Mombasa, au Kenya, s’inscrit dans le cadre des projets de Faire progresser l’égalité entre les genres par la société civile (AGECS) en Afrique et en Asie. L’AGECS est une composante des programmes Fondations pour l’éducation et l’autonomisation et Fondations pour la santé et l’autonomisation, tous deux soutenus par le gouvernement du Canada.

Anik Labelle prononce le discours d’ouverture.

Anik Labelle, agente principale de développement à Affaires mondiales Canada, a prononcé un discours d’ouverture percutant lors de l’événement.

« Le Canada est fermement convaincu que l’égalité entre les genres n’est pas seulement une question de droits de la personne, mais aussi une composante essentielle du développement durable, de la justice sociale, de la paix et de la sécurité », a-t-elle déclaré.

Les thèmes mis en lumière par Mme Labelle, associés à un dynamisme palpable et à un engagement commun en faveur de l’égalité entre les genres, ont résonné tout au long des cinq jours.

Les obstacles à l’égalité entre les genres diffèrent d’une communauté à l’autre et à l’intérieur même des communautés. Il est donc crucial de travailler avec les organisations de la société civile – comme les groupes de femmes, les médias et les universités – pour que le changement soit efficace et durable. Souvent déjà intégrées au sein des communautés, les organisations locales peuvent concevoir et mettre en œuvre des programmes pertinents qui tiennent compte des nuances contextuelles. L’AGECS est l’une des approches de la Fondation Aga Khan visant à rassembler et à travailler avec les organisations communautaires pour mieux comprendre les obstacles et les possibilités en matière d’égalité entre les genres et de changement transformateur.

Une séance de remue-méninges de groupe sur ce à quoi ressemble le féminariat (le mentorat entre femmes, à gauche), et une séance sur les masculinités complexes animée par Matt Reeves, responsable mondial de la société civile à la Fondation Aga Khan (à droite).

L’atelier mondial sur l’apprentissage de la Fondation Aga Khan a réuni 26 partenaires de la société civile pour présenter leurs réussites, leurs enseignements et leurs défis, et pour favoriser un sentiment de communauté et de solidarité. Tout au long de l’atelier, les présentations et discussions de groupe ont mis en lumière plusieurs problématiques urgentes, telles que le genre et les changements climatiques, l’implication des hommes et des garçons, ainsi que le « féminariat » (ou mentorat féminin) – un paradigme qui favorise l’inclusion, l’autonomisation et l’établissement de relations ouvertes grâce à l’apprentissage mutuel.

Une table ronde sur les politiques et le leadership des femmes, avec (de gauche à droite) : Gulnora Mukhamadieva, responsable mondiale de l’égalité entre les genres à la Fondation Aga Khan; Aizharkyn Kozhobekoba, directrice de l’Initiative de la société civile à l’Université d’Asie centrale; Dorothy Otieno, coordinatrice du programme de leadership transformateur des femmes au Réseau de développement et de communication des femmes africaines (FEMNET); et Zainab Mmary, du Programme tanzanien de réseautage sur le genre.

Lors d’une table ronde sur le leadership des femmes et les changements de politique, Gulnora Mukhamadieva, responsable mondiale de l’égalité entre les genres à la Fondation Aga Khan, a souligné que la participation des femmes aux processus décisionnels est liée à la réduction des conflits et à la priorité accordée à la viabilité sociale et environnementale dans les communautés.

Des partenaires locaux à Mombasa ont également organisé des visites de groupe pour que les participants puissent voir leur travail en action – comme la station de radio où la Dream Achievers Youth Organization au Kenya diffuse des informations sur la santé sexuelle aux communautés locales.

Swabra Mumba

L’atelier mondial sur l’apprentissage a également offert un espace pour des échanges interculturels et l’approfondissement des connaissances. Les participants ont discuté de leurs défis et ont partagé les enseignements et les meilleures pratiques tirées de leurs expériences, en s’inspirant les uns des autres.

« J’ai été touchée par le travail de l’Organisation pour le développement de la région de Karakoram [au Pakistan], en particulier en ce qui concerne la participation des personnes handicapées », a déclaré Swabra Mumba, une participante qui travaille comme psychologue-conseil à la HIV and AIDS People Alliance Kenya. « Je suis motivée à explorer et à soutenir les initiatives qui traitent de l’intersectionnalité de l’égalité entre les genres et les groupes marginalisés. »

Sosan Aziz

Réfléchissant aux riches conversations et approches présentées tout au long de l’événement, Sosan Aziz, responsable du genre et de la sauvegarde au sein du Programme Aga Khan de soutien rural au Pakistan, a fait remarquer : « C’était un moment de diversité, de pluralisme, de cultures et d’approches différentes. »

Alors que l’atelier mondial sur l’apprentissage touchait à sa fin, les participantes sont reparties avec de nouvelles perspectives, de nouvelles connexions et de nouvelles possibilités de collaboration.

En célébrant et en renforçant le travail de la société civile sur la promotion de l’égalité entre les genres en Afrique et en Asie, la Fondation Aga Khan continue de s’engager à faire progresser l’effort collectif vers un avenir inclusif où tout le monde peut s’épanouir ensemble.


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