Depuis 1989, plus de 500 jeunes Canadiennes et Canadiens ont participé au programme de stages pour jeunes en développement international, une occasion extraordinaire de devenir un leader dans le développement mondial. Voici quelques-uns de nos stagiaires actuels, qui travaillent au Kenya et en République kirghize.
Asad Ali a grandi à Brampton, en Ontario, et travaille à Nairobi, au Kenya, où il approfondit sa passion pour le développement économique et la durabilité.
Asad a étudié le commerce à l’Université Wilfred Laurier, où il a également obtenu des mineures en histoire et en économie.
« J’ai étudié le commerce parce qu’il s’agissait d’une formation générale que je pouvais appliquer à de nombreux domaines », explique Asad.
Au cours de sa première année d’université, Asad a participé à un défi d’innovation sociale, dans le cadre duquel son équipe et lui ont fait des recherches sur les difficultés rencontrées par les adultes atteints de troubles du spectre autistique pour obtenir un emploi intéressant.
« Cette expérience a suscité une passion pour l’innovation sociale qui est restée en moi, déclare Asad, et le stage en développement international m’a donné un moyen de poursuivre cette passion à l’étranger. »
En tant que stagiaire en marketing durable, Asad soutient les services de promotion du tourisme, qui font partie du Fonds Aga Khan pour le développement économique. En analysant les pratiques existantes et émergentes en Afrique, Asad contribue à créer des initiatives de marketing axées sur la durabilité et à intégrer davantage la durabilité dans l’approche globale du développement économique de l’organisation.
« La durabilité est extrêmement importante ici, et cette occasion d’être à l’avant-garde de l’innovation durable a été absolument incroyable, renchérit Asad. Notre capacité à vivre et à croître de manière durable déterminera où nous serons dans dix ans. »
En dehors du cadre de son stage, Asad découvre la vie au Kenya. « Nairobi est une ville merveilleuse. Les gens sont chaleureux et accueillants, la culture est colorée et vivante, et la nourriture est extraordinaire. Je me suis récemment mis à la course à pied et j’ai eu l’occasion de participer au marathon Standard Chartered de Nairobi! »
Titulaire d’un diplôme en études des conflits et des droits de la personne, Robin Green travaille dans le secteur des services sociaux depuis plus de dix ans.
« Franchement, j’ai toujours supposé qu’une carrière en développement international était hors de portée. En grandissant, on a ces grands rêves, mais je n’ai jamais vu de voie claire jusqu’à ce que cette opportunité se présente avec EQWIP HUBs [une initiative mondiale de développement pour les jeunes] », déclare Robin.
Après l’obtention de son diplôme, Robin a travaillé en Tanzanie en tant qu’assistante de facilitation et de formation, puis elle a travaillé dans le cadre d’un programme d’étudiants réfugiés avec l’EUMC. « Ces opportunités m’ont ouvert les yeux sur le fait qu’il y a de la place pour les compétences et l’expérience en travail social dans le domaine du développement international. »
En tant que stagiaire à Bishkek, en République kirghize, Robin continue d’utiliser et de développer ses compétences, en travaillant sur la conception centrée sur l’humain et les programmes de renforcement du pouvoir économique des femmes.
« Je travaille avec une équipe qui se concentre sur l’écoute des besoins des bénéficiaires et sur leur participation à la solution… Écoutons ce dont les gens ont besoin, ce qu’ils ont déjà, et les compétences qu’ils peuvent apporter pour en faire un processus de collaboration. »
Pour Robin, les points forts du stage sont d’avoir pu rencontrer les communautés et voir les programmes en action. « J’ai passé des semaines à éditer des documents sur les chaînes de valeur agricoles, que je ne connais pas du tout, dit-elle. Mais ensuite, je suis allée voir quelques projets, et tout à coup, je me suis réellement intéressée à la chaîne de valeur de la prune! Les liens entre le travail de bureau et le terrain mettent vraiment les choses en perspective. »
Sean Dillon a grandi à Toronto, au Canada, et a étudié l’histoire économique à l’Université de York et l’administration des affaires à la Schulich School of Business.
« Je me suis joint au Programme de stages après avoir travaillé pendant quatre ans pour une grande entreprise au Canada dans des rôles liés à la stratégie des données, à la recherche et à l’analyse, explique Sean. Cela faisait un certain temps que je voulais réorienter ma carrière vers le domaine du développement international, mais je voulais acquérir une expertise suffisante sur le plan professionnel afin de pouvoir ajouter autant de valeur que possible lorsque je travaillerai dans des pays et des contextes culturels différents des miens. »
Pour Sean, le stage de recherche constitue le tremplin parfait pour faire ce saut. En tant que stratège régional en matière de données, Sean met à profit son expérience en analyse de données et en stratégie commerciale dans son travail avec Accelerate Prosperity (AP). Il travaille en gestion des données et des rapports, afin d’aider AP à intégrer les données dans ses processus, activités et opérations en République kirghize, au Tadjikistan, en Afghanistan et au Pakistan.
« Je suis profondément reconnaissant de cette opportunité de mettre à profit et d’élargir mes expériences professionnelles pour avoir un effet transformateur dans un domaine qui me tient à cœur », déclare Sean.
Lorsqu’il n’est pas au travail, Sean apprécie le mélange de modernité et de tradition qui caractérise la vie à Bichkek.
« Bichkek est une petite ville très unie, et il est facile d’oublier qu’il s’agit de la capitale du pays. Mais elle possède tout le confort d’une ville internationale animée, comme l’espresso guatémaltèque et le fromage italien, explique Sean. Les gens que j’ai rencontrés ici font toujours leur possible pour que je me sente le bienvenu et à l’aise dans ma ville d’adoption. »
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