Rencontrez les stagiaires : En direct de Tanzanie

Rencontrez nos jeunes stagiaires en développement international, qui sont actuellement à Dar es-Salaam, en Tanzanie.

Forte d’une formation universitaire en santé publique et mondiale et d’une expérience professionnelle en suivi et évaluation et en gestion de projets, Gertrude considère son expérience de premier cycle comme le point de départ de sa carrière en développement international.

Pendant ses études à l’Université de Waterloo, Gertrude a cofondé le premier club de la Coalition canadienne pour la recherche en santé mondiale, fait du bénévolat pour un organisme de soutien aux réfugiés et participé au Programme de stages pour jeunes en développement international, dans le cadre duquel elle a travaillé au Malawi avec Vision mondiale Canada.

« Ces expériences ont été une réelle immersion dans le domaine du développement au Canada », dit-elle.

Après l’obtention de son diplôme, Gertrude voulait continuer de contribuer à la communauté : « Je suis une grande partisane de l’expression « Le local est mondial », car je crois que le fait de s’attaquer à des problèmes systémiques comme la pauvreté et les inégalités en matière de santé dans notre propre cour produit des avantages pour le monde entier. » Depuis, Gertrude a travaillé pour plusieurs organisations locales et a fait une maîtrise afin de mieux connaître le domaine du développement international.

Pour Gertrude, ce stage est une occasion d’apprendre et d’élargir ses compétences. « C’est passionnant d’aller au-delà des programmes de santé et de nutrition et de réfléchir à des façons de créer des emplois durables pour les femmes et les jeunes en Tanzanie », déclare-t-elle.

Le travail de Gertrude en tant que stagiaire comprend la recherche de bailleurs de fonds, l’élaboration de propositions et l’examen de programmes antérieurs pour tirer parti des leçons apprises. « Avec ce stage, j’espère déterminer quels domaines je souhaite approfondir. J’ai l’impression d’être allée très loin ces dix dernières années. Je veux laisser une trace et avoir un effet durable. »

La famille de Gertrude est originaire du Kenya, et Gertrude se souvient avoir entendu ses parents parler avec tendresse de leurs souvenirs de ce pays.

« Je n’ai pas appris le swahili parce que j’ai grandi au Canada. Mais j’ai beaucoup appris depuis que je suis ici. Je suis reconnaissante de cette expérience, car elle me donne un moyen de me connecter à ma culture », a-t-elle déclaré.

Originaire de la Nouvelle-Écosse, Peter se décrit comme un généraliste. « J’ai eu l’occasion de faire un peu de tout, dit-il. J’ai donc vu ce stage comme une opportunité de continuer à grandir et à me diversifier, afin d’avoir une idée de qui je suis et de ce que je peux offrir à différentes équipes. »

Ayant initialement étudié la biologie et les neurosciences à l’université, Peter a suivi des cours sur le développement international et l’histoire et a découvert sa passion pour le développement en action dans le cadre d’un programme d’études à Cuba.

« J’ai réalisé que ce genre de travail était ce que je voulais faire, et j’ai découvert des avenues de carrière », déclare-t-il.

Après avoir obtenu une maîtrise en développement international à l’Université Dalhousie, Peter a travaillé dans divers secteurs, notamment la santé mondiale, l’éducation, le développement de la petite enfance, la recherche, les communications et le suivi et l’évaluation.

« Le stage a été une heureuse surprise, car elle m’a permis de relever de nouveaux défis. Lorsque j’ai passé l’entretien, je n’aurais pas pensé que j’accepterais un rôle dans le domaine des partenariats. Mais quand on me l’a proposé, j’ai pensé que c’était une excellente occasion d’apprendre de nouvelles choses, surtout en tant que jeune professionnel au Canada », explique-t-il.

En tant que stagiaire en partenariats, Peter travaille dans des domaines comme la mobilisation des ressources, l’élaboration de stratégies et de notes conceptuelles, et les déclarations de capacité lors des réunions avec les donateurs et autres parties prenantes.

Peter a également travaillé sur divers programmes de la Fondation Aga Khan en cours, notamment le Programme de soutien aux entrepreneures du climat (AWCE), qui jouit d’un soutien du Canada.

« La plus grande partie de mon travail [en tant que stagiaire] est axé sur l’avenir, précise Peter. Réfléchir à l’évolution de ces projets, aux prochaines étapes, à ce que les gens sont intéressés à financer – c’est quelque chose que je n’avais jamais vraiment fait auparavant. Donc, [le stage] a été très utile. »

Peter avait quelques conseils pour les jeunes qui envisagent de postuler au Programme de stages : « Les gens ont tendance à se sous-estimer dans ce domaine. Faites-vous confiance et croyez en vos compétences. Parce qu’en fin de compte, le programme de stages est une opportunité de croissance et, pour moi, il a été merveilleux d’avoir le soutien d’autant de personnes. Il y a tellement de personnes qui défendent ma croissance et mon succès, des responsables du programme de stages au Canada au directeur national ici à la Fondation Aga Khan Tanzanie. »


Depuis 1989, plus de 500 jeunes Canadiens et Canadiennes comme Gertrude et Peter ont participé au Programme de stages pour jeunes en développement international de la Fondation, un programme qui a permis de lancer de nombreuses carrières dans le gouvernement, les organismes sans but lucratif, les médias et la finance. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 1er février 2023! En savoir plus et postuler.