Tirer le meilleur parti d’une « année perdue » : la bénévole Inaara Jivraj revient sur une année de travail et d’apprentissage à domicile

Inaara Jivraj est en dernière année de son programme en études mondiales et internationales à l’Université Carleton. Lorsqu’elle n’étudie pas, Inaara fait du bénévolat et redonne à sa communauté, ce qui lui permet d’acquérir une multitude de compétences et d’expériences. Bénévole de longue date pour la Fondation Aga Khan Canada (la Fondation), Inaara est un excellent exemple d’une jeune motivée et ambitieuse qui envisage l’avenir avec optimisme et espoir.

 

Inaara s’était d’abord adressée à la Fondation au cours de ses études de premier cycle afin de complémenter son programme. « J’ai réalisé que je voulais plus d’expérience pratique dans mon domaine d’intérêt, et j’ai essayé de faire du bénévolat de toutes les façons possibles », explique-t-elle. Inaara a commencé à aider sur plusieurs fronts, comme l’organisation de données, la recherche de fonds, la planification d’événements, et le soutien au groupe de travail sur la durabilité environnementale et le changement climatique du Réseau Aga Khan de développement (l’AKDN) à la fin 2020.

« Il y a eu une énorme pression dans l’ensemble de l’AKDN pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Voilà pourquoi nous avons créé ce groupe de travail, y compris le Centre mondial du pluralisme, le Conseil ismaélien du Canada, la Fondation Aga Khan Canada. Ces initiatives nous permettent de joindre nos efforts et d’avancer ensemble », explique-t-elle. En tant que bénévole pour la Délégation de l’imamat ismaili, Inaara participe à l’administration, à la planification d’événements, à la recherche, au travail stratégique et au soutien d’initiatives, de politiques et de programmes liés à la durabilité environnementale. Les recherches menées par des organisations telles que l’USAID et le Groupe de travail interagences sur les programmes pour la jeunesse sur l’engagement des jeunes et des étudiants nous montrent que leur participation à la prise de décisions conduit non seulement à des décisions plus efficaces et durables, mais contribue également à la création de communautés plus inclusives. Les jeunes engagés sont également plus susceptibles d’avoir plus de confiance et de responsabilité, et de développer les compétences nécessaires pour devenir des leaders efficaces. En outre, il est particulièrement important d’engager et d’amplifier la voix de jeunes femmes comme Inaara, car des progrès restent à faire en ce qui concerne la participation des femmes à la prise de décisions.

Pour de nombreux étudiants comme Inaara, qui arrivent à la fin de leurs études et se préparent à passer à un nouveau chapitre de leur vie, la pandémie de COVID-19 a créé « une année perdue », avec de nombreuses opportunités annulées ou reportées. Cependant, au cours de cette année d’incertitude, Inaara est restée optimiste et désireuse d’apprendre. « Il n’y a rien d’autre à faire, n’est-ce pas? Autant essayer de tout faire, et surtout parce que je suis jeune, j’ai l’impression que mes yeux sont grand ouverts, et j’ai envie de vivre autant d’expériences que possible », a-t-elle déclaré.

La flexibilité offerte par l’apprentissage et le travail en ligne a été un atout pour Inaara pendant la pandémie. « J’ai pu gérer mon travail comme je le souhaitais et j’ai pu jongler avec de nombreuses activités. Je suis quelqu’un qui aime faire les choses à mon rythme », atelle rajouté. « Nous devons nous adapter aux situations, et c’est une occasion de grandir de différentes manières ou de développer des compétences. » Le fait de travailler et d’étudier de chez elle a donné à Inaara la possibilité d’explorer d’autres voies professionnelles. En plus de faire du bénévolat avec la Fondation Aga Khan et l’AKDN, elle a accepté un stage à l’ONU au cours duquel elle a eu l’occasion d’appuyer la création d’un programme de jeunes entrepreneurs axé sur les jeunes à barrières multiples, et elle a commencé à travailler à temps plein à l’Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC) en tant que spécialiste des événements. « J’essaie simplement d’acquérir le plus d’expérience possible pendant que je termine mes études de premier cycle », explique-t-elle.

Forte des nombreuses et diverses compétences qu’elle a acquises dans le cadre de son travail et de ses activités bénévoles, Inaara se concentre désormais sur sa vie après l’école, en gardant l’esprit ouvert aux différentes voies qui s’offrent à elle.

« Ma carrière pourrait se diriger dans n’importe laquelle des directions que j’explore en ce moment », a-t-elle déclaré. « Ma passion, c’est tout ce qui me donne l’impression de faire une différence, de contribuer à quelque chose d’important pour moi, que ce soit un problème local ou un pays en développement, ou une initiative qui aide quelqu’un. C’est cela qui m’aide à me sentir bien dans mon travail. »