Ce texte a été rédigé par les jeunes professionnels des médias, qui font partie de la cohorte 2024-25 de l’AKFC dans le cadre du Programme de stages pour jeunes en développement international.
Avant d’entreprendre des stages allant de Bichkek, en République kirghize, à Kampala, en Ouganda, seize jeunes se rendent à Ottawa pour suivre une formation intensive dans le cadre du Programme de stages pour jeunes en développement international.
Un exercice d’un mois, appelé le séminaire de gestion, permet aux stagiaires de créer des amitiés qui peuvent durer le reste de leur vie et de suivre un cours intensif sur le développement international.
« Ils nous donnent une très bonne base. C’est très pratique, explique Mahir Hamid, de Toronto, en Ontario. Je ne ressens pas le syndrome de l’imposteur avec lequel je suis entré. »
Le séminaire de gestion est un tourbillon de concepts et de pratiques de développement, qui permettent aux stagiaires de participer à des conférences et des débats sur des sujets comme l’égalité entre les genres, les changements climatiques, la budgétisation et le suivi de projets. Les séances sont l’occasion pour les stagiaires d’apprendre auprès de professionnels du développement chevronnés et les uns des autres.
« J’aime beaucoup apprendre d’autres aspirants professionnels et me rendre compte de ce que je ne connais pas encore dans le domaine, explique Ashley Stevens, de Victoria, en Colombie-Britannique. Et il y a aussi beaucoup de moments agréables en dehors des séminaires. »
Qu’il s’agisse d’explorer le marché Byward, de plonger dans une salle d’évasion, de se promener sur la plage ou d’organiser des dîners dans des hôtels partagés, le séminaire de gestion joue un rôle clé dans le rassemblement des stagiaires. Le soutien par les pairs devient crucial à mesure que les stagiaires partent pour le terrain, les relations s’ajoutant à un vaste réseau d’anciens du Programme.
« Apprendre à connaître les différents stagiaires a été extraordinaire. Nous venons tous d’endroits et d’horizons très différents », explique Maya Crawford, de Toronto, en Ontario, et d’une communauté algonquine de la vallée de l’Outaouais.
De retour en classe, le séminaire de gestion se termine par un concours dans le cadre duquel les stagiaires travaillent ensemble pour développer et présenter un projet adapté à leurs stages sur le terrain.
« C’est une façon très importante pour nous de mettre en pratique les compétences que nous apprenons », affirme Ian Stone, de Corner Brook, à Terre-Neuve.
Des projets axés sur l’hygiène et l’approvisionnement durable en eau en Ouganda, l’emploi des jeunes dans le secteur agricole au Kenya et l’autonomisation économique des femmes en République kirghize sont présentés par des stagiaires à un auditoire de professionnels du développement à Affaires mondiales Canada. C’est un avant-goût de la rigueur nécessaire pour des carrières longues et fructueuses en développement international.
« C’est l’occasion pour les jeunes Canadiens de faire l’expérience des promesses du développement dans le cadre d’une période d’études intenses et d’expériences vécues », affirme Khalil Shariff, directeur général de la Fondation.
« C’est notre contribution au leadership que le Canada peut offrir au monde. »
Dans les coulisses du séminaire de gestion, produit par les Jeunes professionnels des médias (JPM) :
