Rencontrez les stagiaires 2024

En juillet, nos stagiaires internationaux 2024-2025 se sont envolés pour leurs stages en Afrique et en Asie. Nous avons rencontré quelques-uns de ces jeunes leaders inspirants alors qu’ils s’installaient dans leurs pays d’accueil.


« ‘Achète ton billet, et bienvenue à bord’ – c’est ce qui m’a incitée à me lancer dans le domaine du développement mondial. »

Née et élevée à Terre-Neuve, Sarah Abbott a toujours voulu aider les autres et en apprendre davantage sur les autres régions du monde. « Enfant, j’étais très attachée à l’équité, explique Sarah. À un moment donné, j’ai réalisé que, simplement parce que j’étais née au Canada, j’avais un niveau de privilège auquel d’autres personnes n’avaient pas accès. »

Sarah a obtenu un baccalauréat en psychologie de l’Université Memorial avant d’obtenir une maîtrise en santé publique de l’Université de l’Alberta avec une spécialisation en santé mondiale. La pandémie de Covid-19 a perturbé ses études et l’a privée du volet expérience mondiale de ses études supérieures. « Ce stage est l’occasion pour moi de reprendre ma voie initiale et de poursuivre une carrière dans le développement mondial, ce à quoi j’aspire depuis longtemps », dit-elle.

Sarah est actuellement à Kampala, en Ouganda, où elle travaille avec la Fondation Aga Khan en tant que stagiaire en innovation et design. Elle travaille sur un certain nombre de projets, notamment ceux qui portent sur l’hygiène menstruelle et la diversification de la nutrition. « Je m’intéresse à l’intersection des déterminants sociaux et physiques de la santé : travailler en étroite collaboration avec les communautés et veiller à ce que les solutions soient axées sur la communauté, et non pas prescrites par des tiers. »

Aux personnes qui envisagent une carrière dans le développement, Sarah a quelques conseils à offrir : « Pour moi, l’élément le plus précieux dans l’expérience du Programme de stages jusqu’à présent, ce sont les occasions de vivre de nouvelles expériences et de rencontrer de nouvelles personnes. Une carrière dans le domaine du développement n’est pas toujours très prévisible, mais les difficultés constituent une partie importante du parcours. Cela aide à avancer et permet de créer d’excellents souvenirs. C’est là que se trouvent les occasions de croissance. »


« C’est le bon moment – j’ai l’impression de pouvoir faire une contribution significative. »

Depuis qu’il a obtenu un baccalauréat en sciences politiques et en relations internationales de l’Université de la Colombie-Britannique, Ian Stone a travaillé dans les domaines du conseil en gestion et du conseil en stratégie, principalement dans le secteur de l’éducation. « J’ai une formation très spécialisée dans le secteur privé, et une façon ‘privée’ de faire les choses, explique-t-il. J’ai travaillé à temps plein [après mes études], et j’ai acquis d’excellentes compétences. »

En tant que chercheur en partenariats à Bichkek, en République kirghize, Ian a été en mesure de tirer parti des compétences acquises dans le cadre de ses expériences professionnelles pour offrir des idées, des perspectives et des connexions différentes. Dans le cadre de ses fonctions, il appuie la gestion des donateurs et des intervenants, y compris l’élaboration de stratégies et la collaboration avec les organismes communautaires partenaires locaux.

Le Programme de stages est sa première expérience dans le secteur du développement mondial. « Depuis 2018, mon calendrier Google me rappelle que je dois postuler au Programme de stages, raconte Ian. Je suis vraiment excité d’être ici [à Bichkek] et de faire quelque chose ‘sur le terrain’. »

Au cours des sept prochains mois, il aura l’occasion d’explorer un peu de l’Asie centrale. « Nous avons fait quelques voyages en dehors de la ville [de Bichkek], et la beauté est stupéfiante… J’ai très hâte de poursuivre l’exploration, et je me suis déjà inscrit à un demi-marathon en Ouzbékistan. »

Pour ceux qui, comme Ian, sont un peu plus avancés dans leur carrière et hésitent à postuler au Programme, Ian offre quelques mots d’encouragement : « Je dirais que c’est une excellente occasion d’essayer quelque chose de nouveau et d’utiliser les compétences que vous avez acquises dans des rôles précédents pour avoir un impact positif sur les communautés. Vous allez certainement apprendre aussi. »


Défenseure passionnée de la justice sociale au sein de sa communauté, Hiya Goyal a troqué Toronto contre la pittoresque côte swahilie, où elle travaille comme attachée de recherche en médias sociaux pour l’Académie Aga Khan à Mombasa, au Kenya.

Hiya est titulaire d’un baccalauréat en économie et en sciences politiques et d’une maîtrise en recherche sur les politiques et l’évaluation, et a axé la majeure partie de sa carrière universitaire sur la recherche et l’analyse. « Mon travail était enrichissant [mais j’ai réalisé] qu’il y avait un fossé important entre la communauté de recherche en sciences sociales et les populations étudiées. J’ai donc réorienté mon parcours d’apprentissage pour mieux comprendre comment communiquer les connaissances universitaires dans des espaces non professionnels et décisionnels. »

Le Programme de stages internationaux pour jeunes de la Fondation Aga Khan Canada est l’occasion pour Hiya de lancer sa carrière dans le domaine du développement mondial, en s’appuyant sur son expérience et sa passion pour l’engagement communautaire et les communications numériques. En tant que stagiaire en médias sociaux, elle s’emploie à renforcer la présence numérique de l’Académie Aga Khan de Mombasa et à promouvoir la culture numérique parmi les étudiants et le personnel. Tandis que l’Académie se prépare à accueillir ses élèves pour la nouvelle année scolaire, Hiya travaille sur une nouvelle campagne de médias sociaux qui vise à sensibiliser la population au travail de l’Académie pour promouvoir l’éducation numérique au sein de l’école et de la communauté.

« Le Programme de stages m’encourage à m’adapter à des espaces inconnus afin de continuer à favoriser l’ouverture d’esprit et la compréhension culturelle qui sont essentielles pour l’efficacité des efforts de développement mondial », explique Hiya.

En dehors du travail, Hiya a hâte de profiter au maximum de son séjour sur la côte. « Mombasa est une belle ville balnéaire avec une riche culture, et vivre ici est très agréable, explique-t-elle. Les gens ont été extrêmement accueillants, et ils sont toujours prêts à nous enseigner la riche histoire et la mosaïque culturelle de la ville… j’ai hâte de visiter certaines des plus belles plages d’Afrique et d’explorer les nombreux sentiers balnéaires. »


Récemment diplômé du programme de commerce de l’Université Queen’s, Mahir Hamid se trouve actuellement à Bichkek, en République kirghize, où il travaille avec Accélérer la prospérité, une initiative de l’AKDN axée sur le soutien aux entrepreneurs.

Originaire de Scarborough, en Ontario, Mahir a toujours eu à cœur de redonner à sa communauté. « Mes plus beaux souvenirs de l’école et de mon enfance tournent autour de mon travail communautaire avec le gouvernement étudiant. Aider les autres et avoir un impact positif sont mes plus grandes motivations, se souvient-il. [Aujourd’hui], je veux comprendre comment les entrepreneurs peuvent amener leurs entreprises à améliorer leur impact social sans compromettre leurs profits. »

Mahir est stagiaire en développement de produits et de marchés pour Accélérer la prospérité (AP), et son travail consiste notamment à soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de projets stratégiques dans toute la région. « J’ai toujours été fasciné par l’écosystème des entreprises en démarrage, explique-t-il. J’ai hâte d’explorer les marchés émergents et leurs obstacles, l’innovation sociale et le développement économique. »

« Cela ne fait qu’un mois, mais j’ai l’impression d’avoir entrepris plus de changement que dans mes autres expériences professionnelles, dit Mahir. Honnêtement, je ne m’attendais pas à cela – après tout, je viens de finir mes études de premier cycle et je viens d’un pays complètement différent… Je suis agréablement surpris de la confiance que mon gestionnaire et mon équipe placent en moi. »

Depuis son arrivée il y a à peine un mois, Mahir profite au maximum de son nouvel environnement.

« Le Kirghizistan est un pays magnifique, et les gens ont un cœur en or, dit-il. Mes souvenirs préférés jusqu’à présent incluent la randonnée dans le parc national d’Ala Archa, le plat de beshbarmak (viande de cheval avec des nouilles) et les moments mémorables avec les autres stagiaires. J’ai hâte d’en apprendre plus sur les communautés locales ici, et j’ai l’intention de documenter mes apprentissages et mes voyages dans mes réseaux sociaux. »


Avant de partir pour leurs stages à l’étranger, les jeunes stagiaires de la Fondation Aga Khan Canada participent à un séminaire d’un mois à Ottawa. Découvrez les coulisses du séminaire dans une vidéo produite par les stagiaires de cette année!

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