Inspirer l’inclusion en Afrique et en Asie

À l’occasion de la Journée internationale des femmes, nous avons célébré les artisanes du changement qui contribuent à l’autonomisation sociale, économique et politique des femmes et des filles, et qui bâtissent un avenir dans lequel nous pourrons tous prospérer ensemble.


À Arua, en Ouganda, Sherry Okunia défie les stéréotypes de genre et ouvre de nouvelles voies.

Avec le soutien du Canada, elle a appris à réparer des motos. « Je voulais remettre en question les idées reçues au sein de la communauté selon lesquelles la mécanique est un domaine réservé aux hommes », explique-t-elle.

Sherry gagnait sa vie en tant que travailleuse domestique et était souvent maltraitée. Aujourd’hui, elle est mécanicienne et économise pour créer sa propre entreprise. En tant que modèle pour d’autres femmes qui veulent percer dans des métiers à prédominance masculine, Sherry espère que d’autres femmes seront motivées à suivre la même formation.


Dans une région où les normes socioculturelles peuvent limiter les opportunités pour les femmes, Nadia Iqbal brise les barrières dans l’industrie technologique dominée par les hommes.

Nadia est cofondatrice et directrice générale de Tech AlphaLogix, une entreprise spécialisée dans le développement et la conception de sites Web à Gilgit, au Pakistan. Forte d’une main-d’œuvre composée à 60 % de femmes, Tech Alphalogix offre également aux jeunes la possibilité d’acquérir des compétences numériques et de bâtir leur carrière.

Pour le bien-être des femmes et des filles, il est essentiel de suivre l’évolution rapide de la technologie et du numérique. Le renforcement des compétences et l’éducation sont essentiels, et des dirigeantes comme Nadia ouvrent la voie à la prochaine génération de femmes en technologie, avec le soutien du Canada.


L’autonomisation économique des femmes est essentielle à la réalisation de l’égalité entre les genres.

Grâce à une formation appuyée par le Canada, Jackline Onzia, 26 ans, d’Arua, en Ouganda, a appris le perlage et la cordonnerie, et utilise ses nouvelles compétences pour gagner un revenu.

Auparavant, comme beaucoup d’autres femmes de sa communauté, Jackline dépendait financièrement de son mari. « Je n’ai rien pu acheter, même pas les soins médicaux de base », déclare-t-elle. Aujourd’hui, elle peut subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, et elle forme d’autres femmes de sa communauté à faire de même.


Maryam Ainee Batool est une entrepreneure qui gère un studio photo, un salon de beauté et une marque de vêtements au Baltistan, au

Elle forme également de jeunes femmes défavorisées ­– dont beaucoup sont veuves ou orphelines – à la mode et à la cosmétologie.

Les formations de Maryam favorisent l’indépendance économique et l’autonomie et leur fournissent les outils nécessaires pour créer leur propre entreprise. Dans une région où les opportunités pour les femmes sont souvent limitées, Maryam montre l’exemple pour un monde plus inclusif et plus prospère.


Le développement de la petite enfance ne consiste pas seulement à enseigner aux enfants, mais aussi à transformer les communautés.

Voici Bibi Razia. C’est une institutrice qui contribue à garantir aux filles un accès égal à l’éducation et qui joue un rôle central dans la formation des éducateurs dans 15 écoles de Chitral, au Pakistan.

Bibi Razia anime également des séances de sensibilisation de la communauté, où elle encourage les parents à participer au développement de leur enfant. En sensibilisant les communautés à l’importance de la petite enfance, elle contribue à accroître les taux de scolarisation dans l’enseignement préscolaire et fait en sorte que les jeunes filles et les jeunes garçons puissent bâtir des bases solides pour apprendre et grandir.


n Afrique et en Asie, nous soutenons les organisations locales de la société civile qui font progresser l’égalité entre les genres et l’autonomisation des femmes dans leurs communautés.

En février, nous avons organisé un atelier mondial sur l’apprentissage, où plus de 140 participants de plus de 14 pays se sont réunis à Mombasa, au Kenya, pour partager les meilleures pratiques, discuter des défis et réfléchir à des solutions pour aller de l’avant.

Les participants ont souligné la nécessité de reconnaître les diverses perspectives pour favoriser l’inclusion. Ils ont discuté de l’importance de mobiliser les hommes et les garçons pour un changement efficace, transformateur et durable. En savoir plus sur l’atelier.