Nos stagaires 2023

Le Programme de stages pour jeunes en développement international de la Fondation Aga Khan Canada est une occasion unique pour les jeunes leaders canadiens de donner une dimension mondiale à leur carrière.

De droite à gauche, de haut en bas : Ahmed Dharamsi, Ahmed Rana, Bismah Haq, JR Wikkerink, Jon Klaassen, Julia Tops, Karimah Naguib, Laila Ackison, Lauren Chang, Madison Stadler-Rose, Nilusha Rattansi, Sameh Hashem, Shitangshu Roy, Sophia Kara et Victoria Dugdill.

Après un séminaire de formation intensif, les stagiaires s’embarquent pour un mandat de huit mois à l’étranger afin d’acquérir une expérience pratique du développement international tout en contribuant à la création d’institutions locales solides et efficaces en Afrique et en Asie.

En juillet, notre cohorte 2023 est partie pour des stages en Afrique et en Asie. Avant leur départ, nous avons rencontré JR, Karimah et Lauren pour en savoir plus sur leur futur périple.


Headshot of Lauren Chang.

« Lorsque vous vivez dans un nouvel endroit, vous avez l’occasion de découvrir le quotidien d’une manière très spéciale – regarder les nouvelles, comprendre comment payer les courses, apprendre à dire bonjour dans une nouvelle langue. »

Titulaire d’un bac en anthropologie et d’une maîtrise en études sur l’anthropocène, Lauren a toujours été intéressée par l’expérience de la diversité du monde et par l’apprentissage des intersections entre les sociétés et l’environnement. C’est sa curiosité et sa volonté de s’immerger dans ce qui ne lui est pas familier qui l’ont incitée à poser sa candidature au Programme.

« C’est la première fois que je peux voyager et vivre en Afrique de l’Est, a déclaré Lauren. C’est une occasion extraordinaire de nouer des relations avec des gens et des lieux et de réfléchir à ma vie et à ce que je veux devenir. »

Lauren travaille en tant que spécialiste en matière de genre au Centre d’excellence pour la santé des femmes et des enfants de l’Université Aga Khan à Nairobi, au Kenya. L’un des projets sur lesquels elle travaillera porte sur les femmes qui ont œuvré dans le secteur de la santé pendant la pandémie, afin d’en savoir plus sur leurs expériences et d’aider le pays à se préparer à de futures crises.

Forte d’une expérience variée dans les domaines de la recherche, de la conservation, des changements climatiques et de la santé sexuelle, Lauren apporte également un état d’esprit d’apprentissage à son séjour au Kenya.

« Je pense que j’ai développé une boîte à outils dans laquelle je peux puiser même si je suis confrontée à quelque chose que je n’ai jamais vu auparavant, a déclaré Lauren. Et il y a tant à apprendre des personnes avec qui je travaille. Chaque jour, j’expérimente quelque chose de nouveau – je mange un nouveau fruit, je vois un nouvel oiseau, j’en apprends un peu plus sur le vaste monde et sur la place que j’y occupe.

Headshot of JR Wikkerink.Depuis le collège, JR est passionné par l’idée d’aider les autres et de faire une différence dans leur vie.

« J’ai deux frères adoptifs originaires d’Haïti, explique JR. En 2010, nous étions sur le point d’adopter mon premier frère, et il est rentré à la maison un mois avant le tremblement de terre. Lorsque le séisme a frappé, j’ai réalisé que je voulais faire quelque chose pour aider. »

Armé d’une machine à crème glacée qu’il avait reçue pour son anniversaire, JR a commencé à fabriquer des crèmes glacées sans produits laitiers afin de collecter des fonds pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre, et il a transformé une petite entreprise locale de Lethbridge, en Alberta, en une entreprise d’envergure nationale.

« À notre apogée, nous étions présents dans 800 magasins au Canada, ce qui nous permettait de faire des dons à des organisations caritatives locales en Alberta et à des organisations internationales », explique-t-il.

Les projets d’entreprise de JR et sa décision de poursuivre des études en sciences politiques découlent d’un désir de faire une différence et d’apprendre à connaître le monde. Il espère que le stage lui permettra de combiner son intérêt pour les relations internationales avec sa passion pour l’engagement communautaire et l’aide au prochain.

En tant que stagiaire en développement de partenariats et de propositions de projets, JR travaillera à l’Université d’Asie centrale à Bichkek, en République kirghize. Jusqu’à présent, JR a rencontré de nouveaux étudiants afghans et organisé des groupes d’étudiants pour s’entraîner à parler anglais. Il a également travaillé sur des propositions pour le Département d’État américain et le Centre de recherches pour le développement international du Canada.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il attend le plus de la République kirghize, l’enthousiasme de JR est palpable.

« C’est tout à fait à l’opposé de l’endroit où j’ai grandi. Cela ressemble à l’Alberta avec les montagnes et les champs ouverts, mais j’imagine que ce sera profondément différent, déclare le jeune homme. J’ai hâte de rencontrer les gens, de goûter à la cuisine et aux activités de plein air, comme la randonnée et l’équitation.

Karimah Naguib.« J’ai l’impression d’être une généraliste dans le domaine du développement international. J’espère donc affiner mes connaissances et déterminer comment je veux orienter ma carrière. »

Depuis qu’elle a obtenu son bac en nutrition internationale et sa maîtrise en mondialisation et développement, Karimah Naguib a acquis une grande expérience, notamment en travaillant pour une initiative de reforestation du PNUD en Éthiopie, un programme communautaire de prévention et de réduction du nombre de sans-abri au Canada et un programme d’éducation pour l’UNICEF.

Grâce au Programme de stages, Karimah revient à ce qui a suscité son intérêt pour le développement international : la nutrition. Après avoir entendu la présentation d’une conférencière invitée qui travaillait au Programme alimentaire mondial dans le cadre d’un cours de premier cycle, Karimah s’est intéressée à l’intersection entre le développement international, la sécurité alimentaire, l’agriculture et la nutrition.

« La nutrition et les régimes alimentaires ont un impact à long terme sur l’ensemble de la vie, explique Karimah. Je n’ai pas eu l’occasion de travailler dans le domaine de la nutrition internationale dans le cadre de mon bac de quatre ans… alors ce stage m’a semblé tout indiqué. »

En tant que stagiaire régionale en nutrition et sécurité alimentaire basée à Dar es-Salaam, en Tanzanie, Karimah soutiendra les initiatives de nutrition dans les pays d’intervention de la Fondation Aga Khan en Afrique de l’Est , notamment en cherchant des moyens d’intégrer la nutrition dans les programmes d’éducation et de développement de la petite enfance.

Avec une liste de choses à faire qui comprend l’apprentissage du swahili, le rafting en eaux vives en Ouganda et l’escalade du Kilimandjaro, Karimah est impatiente de tirer le meilleur parti de son séjour en Afrique de l’Est, à la fois sur le plan professionnel et sur le plan personnel.

« Je veux que mon séjour ici ait le plus de sens possible et je pense que je pourrai vraiment m’épanouir sur le plan personnel, déclare-t-elle. Je veux apprendre de l’équipe, mais aussi utiliser mes connaissances et contribuer à quelque chose de concret. Ça va être passionnant. »