Nos stagiaires 2022

Depuis 1989, plus de 500 jeunes Canadiens et Canadiennes ont participé au Programme de stages pour jeunes en développement international de la Fondation Aga Khan Canada. Le programme a aidé de nombreux jeunes à démarrer leur carrière dans le gouvernement, les organismes sans but lucratif, les médias et la finance.

De gauche à droite, de haut en bas : Asad Ali, Deena Siddiqui, Dzuy-Tâm Trân, Emilie Chiasson, Gertrude Omoro, Jenna Mulji, Kit Dashwood, McKinley Richards, Peter Steele, Robin Green, Sean Dillon, Siyan Hudda, Zahra Jadavji et Zain Bhanji.

Après un séminaire de formation d’un mois à Ottawa en juin dernier, les stagiaires sont partis pour leur affectation de huit mois en Afrique et en Asie. Avant leur départ, nous avons parlé à quelques-uns d’entre eux pour en savoir plus sur leur parcours en développement international.


Voici Emilie, originaire du Nouveau-Brunswick, qui travaillera à Kampala, en Ouganda, en tant que stagiaire en sciences sociales et changement de comportement social.

Titulaire d’un baccalauréat en études interdisciplinaires sur le leadership de l’Université du Nouveau-Brunswick, d’une maîtrise en affaires mondiales de la Munk School of Global Affairs de l’Université de Toronto et d’une foule de connaissances acquises par le bénévolat et le travail dans les secteurs sans but lucratif, privé et public, Emilie s’appuiera sur son travail et son intérêt pour le développement international, les partenariats intersectoriels et la programmation axée sur l’humain.

« J’espère contribuer à la stratégie mondiale de la Fondation sur l’engagement des jeunes et des adolescents, a-t-elle déclaré. Je suis également impatiente de travailler avec des collègues à Kampala pour apprendre les meilleures pratiques liées à la programmation éducative dans les crises, en particulier pour les filles réfugiées. » Au cours de son stage, Emilie soutiendra l’équipe de la Fondation Ouganda et le projet AGENCI, un programme soutenu par le Canada axé sur l’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes qui poursuivent des études dans des zones touchées par la crise.

Emilie a eu la chance de voyager en France, en Argentine, un peu partout au Canada et en Asie, mais elle n’est pas encore allée à Kampala. « Je suis particulièrement enthousiaste à l’idée de découvrir la musique, la nourriture et les mœurs locales, a-t-elle déclaré. J’ai rejoint le club de vélo de montagne de Kampala et j’ai hâte de rester active tout en visitant certaines parties du pays sur deux roues. »

Né et élevé à Edmonton, en Alberta, Zain va quitter les Rocheuses pour les montagnes Ala-Too, afin de réaliser un stage avec la Fondation Aga Khan Kirghizistan.

Après ses études en développement international à l’Université McGill, Zain aspirait à une carrière axée sur la réduction des inégalités dans le monde. Toutefois, au cours d’un stage d’été, il s’est découvert une deuxième passion : l’éducation. « J’ai adoré enseigner et travailler avec les étudiants, et j’ai réalisé que l’éducation est un domaine du développement qui peut avoir un impact réel », a-t-il déclaré.

Zain considère le stage comme une occasion exceptionnelle pour des jeunes comme lui de se familiariser avec le domaine du développement et de trouver des voies d’accès à ce secteur. Il espère créer des changements positifs par le biais de projets sensibles au genre, au climat, à la culture et à la société. « Pour moi, le programme de stages de la Fondation était l’occasion idéale d’acquérir une expérience technique sur le terrain dans le domaine du développement international et de trouver une possibilité de combiner cette expérience avec ma passion pour l’enseignement et l’amélioration de l’accès à une éducation secondaire de qualité », a-t-il déclaré.

Zain a hâte d’aller au Kirghizistan, mais surtout de voir les montagnes pittoresques et de faire des randonnées dans le pays. « Étant originaire de l’Alberta, je me sens chez moi lorsque je suis entouré de longues et imposantes chaînes de montagnes, alors je vais certainement me sentir à l’aise dans les montagnes Ala-Too. J’ai également hâte de goûter à la nourriture traditionnelle, comme le shashlik, le monty, le lagman, le plov et le kvasa! »

Originaire d’Edmonton, en Alberta, Jenna travaillera à Kisumu, au Kenya, où elle poursuivra son intérêt pour le développement international et la santé mondiale.

« Pour moi, le développement international est une fenêtre sur des modes de vie différents, ce qui aide à remettre nos préjugés en question et d’accroître d’empathie, a déclaré Jenna. J’ai postulé au Programme de stages pour me lancer le défi de remettre en question ma vision du monde, et pour acquérir des connaissances sur d’autres pratiques dans le domaine de la santé. »

Jenna va se joindre aux Services de santé Aga Khan en tant que stagiaire en soutien clinique. Formée en biologie et en santé publique, Jenna s’intéresse au lien entre la justice sociale et la santé, et se passionne en particulier pour les questions liées aux changements climatiques, à la migration et à la violence sexiste. « La santé est ma passion, a déclaré Jenna. Je sais qu’au cours de mes études au Canada, j’ai appris à connaître ce domaine sous un angle très précis. J’espère élargir cette vision au cours de mon stage, et comprendre ma place dans cet espace très complexe. »

L’enthousiasme de Jenna pour son stage découle également d’un lien personnel. « Je n’ai jamais été à Kisumu, et j’ai extrêmement hâte, a-t-elle déclaré. Ma mère est née à Kisumu, dans l’hôpital où je vais travailler, et je suis très excitée de voir où elle a grandi et de visiter tous les endroits dont elle parle depuis que je suis petite. »

Kit, qui a grandi à Calgary, travaillera à Nairobi, au Kenya, pour approfondir sa passion pour l’eau, l’assainissement, le climat et l’égalité entre les genres.

Inspiré par un ami qui travaillait chez Ingénieurs sans frontières, Kit souhaitait travailler dans un domaine réunissant l’ingénierie, l’économie, la culture et la géographie afin d’explorer son intérêt pour le développement international. « En entrant à l’université, j’ai eu du mal à restreindre mes intérêts, dit-il. Mais Ingénieurs sans frontières et le domaine du développement international m’ont permis de les explorer et d’apporter en même temps une contribution positive à la société. Ma véritable passion se situe à l’intersection de l’eau, de l’assainissement, du climat et du genre, et j’ai hâte de combiner tous ces intérêts dans le cadre de ce programme de stages », a-t-il ajouté.

Fort d’une expérience universitaire et professionnelle en génie chimique, en gestion de l’eau, en développement commercial et en durabilité, Kit se joindra à la Fondation Aga Khan Afrique de l’Est en tant que stagiaire régionale en changements climatiques. Il appuiera ainsi le travail de la Fondation et de l’AKDN en matière de résilience climatique. « Je suis enthousiaste à l’idée d’absorber les connaissances et l’expertise que nos collègues d’Afrique de l’Est et du monde entier ont déjà dans ce domaine et, aussi rapidement que possible, d’offrir mes connaissances en gestion de l’eau et de contribuer à la conception et à la mise en œuvre de projets au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie. »

Au-delà du travail, Kit a également hâte de visiter Nairobi pour la première fois. « Ce sera mon premier séjour en Afrique de l’Est, a-t-il déclaré. J’ai hâte de passer du temps dans la nature, de visiter les pays voisins, de jouer au football et au rugby, et de voir le lac Victoria et le mont Kilimandjaro en personne. »