Partenariat pour le développement humain en Afrique et en Asie (PAHDAA)

Durée : 2012-2018

Lieu : Afghanistan, Bangladesh, Burkina Faso, Canada, Égypte, Inde, Kenya, République kirghize, Madagascar, Mali, Mozambique, Pakistan, Tadjikistan, Tanzanie, Ouganda

Portée : 2,3 millions de personnes (1,3 million de femmes et de filles; 1 million d’hommes et de garçons)

Budget : 100 M$ (Affaires mondiales Canada: 75 M$; Fondation Aga Khan Canada : 25 M$)

Description : 

Le partenariat, qui a débuté en avril 2013, est une initiative conjointe de la Fondation et du gouvernement du Canada, par l’entremise d’Affaires mondiales Canada. Il représente une nouvelle approche stratégique en matière de coopération au développement, qui permet la réalisation de projets de grande envergure, adopte une perspective régionale face aux défis persistants du développement dans les domaines de la santé et de l’éducation, emploie des interventions à l’échelle systémique, favorise l’innovation, l’égalité des sexes et le leadership communautaire, et crée une plateforme permettant aux organismes et aux particuliers canadiens à la fois d’acquérir et d’offrir de l’expertise sur les enjeux mondiaux.

Le partenariat comprend six volets :

Le renforcement des systèmes de santé en Asie centrale

Ce projet répond aux besoins de santé de populations vulnérables, en particulier les femmes, les nouveau-nés et les enfants de moins de cinq ans en Afghanistan, en République kirghize, au Pakistan et au Tadjikistan. Pour ce faire, il 1) renforce la prestation de services par le biais d’un réseau de 20 établissements de santé dans la région; 2) améliore les connaissances et les compétences des professionnels de la santé dans la gestion et la prestation de soins de qualité; 3) mobilise les agents de santé communautaire en vue d’améliorer les comportements locaux en matière de santé et la prévention des maladies; et 4) appuie la recherche, l’apprentissage et le partage de connaissances pertinentes en santé à l’échelle régionale pour améliorer les systèmes de santé en Asie centrale.

Dans le cadre du programme, 170 960 personnes en moyenne ont pu profiter chaque année de campagnes locales de sensibilisation à la santé, de services de santé améliorés dispensés par des professionnels formés, ainsi que d’installations, d’équipement médical et de fournitures améliorés, notamment la mise en place de systèmes de cybersanté visant à accroître l’accès à des soins de qualité dans les collectivités éloignées.

Le renforcement des systèmes d’éducation en Afrique de l’Est

Le but de ce programme consistait à améliorer de manière durable la formation des enseignants et les résultats des élèves d’âge préscolaire et du primaire dans les systèmes d’éducation publics au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Il a permis aux enseignants expérimentés et débutants d’utiliser dans les salles de classe des stratégies d’enseignement centrées sur l’enfant et sensibles à l’égalité des sexes; de plus, il a renforcé les institutions et les capacités techniques des gouvernements et des communautés pour assurer une direction et une gestion responsables des écoles; finalement, il a généré des preuves pertinentes à l’échelle régionale pour éclairer les politiques et les pratiques éducatives.

Plus de 330 000 enfants reçoivent désormais une éducation de qualité, les parents et les enseignants sont mieux outillés pour stimuler de manière précoce les jeunes esprits, et les filles et les garçons ont des chances plus équitables dans leur parcours scolaire.

Le renforcement des institutions de la société civile

En renforçant les connaissances, les compétences et les capacités des organisations locales à mener des programmes de développement humain, cette initiative a accru la capacité permanente des communautés à diriger leur propre développement à long terme. L’initiative portait sur trois domaines :

  • Les organisations de la société civile ont amélioré leur compréhension des questions d’égalité des sexes et ont utilisé des méthodes et des stratégies pratiques pour planifier et mettre en œuvre des projets afin d’assurer l’aspect équitable de leur programmation.
  • Reconnaissant que les progrès et les améliorations des programmes de développement proviennent souvent de l’expérimentation, le volet innovation a aidé les organisations de la société civile à mettre à l’essai des approches nouvelles et novatrices en matière de développement dans tous les secteurs.
  • Le volet d’adaptation aux changements climatiques a aidé les organisations de la société civile à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies ou des interventions dans divers secteurs, notamment l’agriculture, la conservation de l’eau, le microfinancement et la réduction des risques de catastrophe.

Au total, 168 organisations locales en Afrique et en Asie ont profité du renforcement des capacités pour mettre en œuvre des programmes visant à améliorer le développement humain. Dans l’ensemble, cette initiative a profité à 247 218 femmes, hommes et enfants.

 

Les partenariats institutionnels pour le développement humain

En favorisant la collaboration entre des établissements d’enseignement supérieur situés en Afrique, en Asie et au Canada, cette initiative visait à mobiliser l’expertise et les organismes canadiens pour répondre au large éventail des besoins des établissements en Asie et en Afrique, dans le cadre de leurs efforts visant à améliorer le développement humain. Les partenariats étaient axés sur le renforcement des capacités dans les domaines du développement humain à un stade précoce, de la médecine, de la gouvernance des ressources naturelles, de l’enseignement technique et de la recherche universitaire. L’initiative a eu pour résultat :

  • Le renforcement des compétences et des connaissances des femmes et des hommes professionnels dans divers domaines techniques contribuant au développement humain en Afrique et en Asie.
  • L’augmentation de la disponibilité d’analyses et de recherches indépendantes de haute qualité sur les enjeux liés au développement humain en Afrique et en Asie.
  • L’augmentation des possibilités d’engagement efficace et soutenu d’organismes canadiens dans des projets de développement à l’étranger.

Au total, cette initiative a appuyé 12 partenariats établis entre des universités et collèges canadiens et des établissements étrangers.

 

Les professionnels canadiens pour le développement

Pour répondre à la demande de renforcement des capacités des institutions partenaires à l’étranger, cette initiative a fait appel à des Canadiens possédant des compétences et des niveaux d’expérience diversifiés pour répondre à ces besoins. Elle a également développé les capacités des professionnels canadiens placés, en les aidant à devenir de meilleurs citoyens du monde, ainsi que plus employables, plus aptes à fonctionner dans le monde en développement et mieux informés sur les aspects du développement international.

L’initiative a offert des stages dans deux catégories : 1) le Programme canadien d’échange en développement, pour les professionnels canadiens de niveau débutant à intermédiaire; et 2) le Programme de stages pour jeunes en développement international, pour les professionnels canadiens de moins de 30 ans.

Au total, 196 Canadiens ont été placés à l’étranger, dans des secteurs tels que la surveillance des programmes, l’égalité des sexes et les communications, pour leur permettre de contribuer aux principaux besoins techniques des institutions partenaires, tout en acquérant une expérience enrichissante.

 

L’engagement du public et l’apprentissage professionnel

Cette initiative visait à mieux faire connaître le développement international et à favoriser l’engagement des Canadiens. La Fondation a collaboré avec plus de 80 organisations à travers le pays afin d’offrir un ensemble diversifié d’activités ciblant les membres du public, les éducateurs, les jeunes, les médias et la communauté du développement international. Les plateformes d’engagement comprennent une banque de conférenciers bénévoles; des activités telles que des ateliers, des séminaires et des séries de conférences; des expositions interactives; des ressources et des publications; des activités de sensibilisation aux médias numériques et sociaux; ainsi qu’une bourse de recherche sur les médias à l’intention des journalistes canadiens.

La Fondation a atteint plus de 120 000 Canadiens et Canadiennes d’un bout à l’autre du pays au moyen d’activités régionales, et 15 millions de personnes par le biais de communications numériques et de la presse écrite. Quatre-vingt-treize pour cent des personnes interrogées ont dit que leur participation aux activités du projet leur avait permis d’acquérir une meilleure connaissance des questions liées au développement international.

 

Le Partenariat pour le développement humain en Afrique et en Asie a profité de l’expertise et des ressources régionales du Réseau Aga Khan de développement en Afrique et en Asie, ainsi que de la collaboration avec les gouvernements locaux et les organisations de la société civile pour assurer la durabilité à long terme des résultats du programme.

  • Bénéficiaires du projet de renforcement des systèmes de santé en Asie centrale : 170 960 femmes, hommes et enfants par année grâce à des activités de promotion de la santé
  • Bénéficiaires du projet de renforcement des systèmes d’éducation en Afrique de l’Est : 766 598 étudiants et intervenants en éducation (386 648 femmes et 379 950 hommes)
  • Bénéficiaires du projet de renforcement des institutions de la société civile : 247 218 femmes, hommes et enfants (109 180 femmes et 138 038 hommes)
  • Bénéficiaires du projet d’engagement du public et d’apprentissage professionnel : 128 838 femmes, hommes et enfants au Canada
  • Bénéficiaires des partenariats institutionnels pour le développement humain : 11 443 (6 512 femmes et 4 931 hommes)
  • Bénéficiaires du projet de professionnels canadiens pour le développement 196 (155 femmes et 41 hommes)

 

Pour en savoir plus :

Prenez connaissance des résultats de ce partenariat remarquable dans un nouveau rapport numérique, intitulé 1 million de vies activées.